Dans la cour du lycée

--- Petite intervention, rien de grave, et non, vos ne rêvez pas, ça a tout de personnel.. Roy, si tu pars et que tu reviens quelques heures après, normalement, la situation à changé..
C'est déstiné seulement à toi, et ce serait un autre, je ne l'aurais pas dit, mais toi je te connais bien, ça commences avec des futilités ça finit avec des âneries plus grosses que toi.

Alors fais moi plaisir, un peu de cohérance dans tes posts ---

L'agacement commença a s'emparer de moi : j'étais entrain de perdre mon sang froid, chose qu'il ne fallait pas... Je me retournai d'un bloc et levai les yeux au ciel, j'allais faire croire que je m'interessais vraiment a elle, meme si je savais que Miho comprendrait que je me fiche d'elle, au moins me laisserait elle peut etre en paix. Je n'avais jamais reculé devant mon pere, et c'était pour cela que j'avais tant de marques sur le corps, alors je ne pouvais me permettre de me laisser impressioner par une ahurie en manque de sexe...

" Ha, tu veux donc autre chose c'est cela ? "

Je m'approchai donc lentement vers elle, avec un leger sourire au bout des levres, sous le regard surpris et méprisant des amies de Miho. Quand je fus rendu a quelques centimetres au plus d'elle, ma main plongea dans ma poche, et les yeux dans les yeux de Miho, je sortis une piece de monnaie :

" Désolé, je n'ai pas plus, mais tu ne vaux pas vraiment mieux n'est ce pas ? "

Puis, l'esprit en feu car je n'avais pas l'habitude de parler ainsi aux filles devant d'autres, je me retournai a nouveau et m'eloignai d'elle sans rapidité, pour ne pas perdre la face, meme si j'aurais largement voulu etre beaucoup plus loin.

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Elle ne prit pas attention à cette piètre touche d'humour et quand il se détourna d'elle, elle le prit par l'épaule avant de le prendre fermement mais délicatement par les hanches, le ramenant tout près d'elle.
D'une murmure de doux mots, lui chuchottant dans le creux de l'oreille, tout en lui caressant les fesses d'une sensualité que normalement, à cet âge on n'avait pas acquis.

"Ne me complique pas les choses Kino. Je m'intéresse à toi depuis que je t'ai vu, je n'arrive même plus à dormir. "

Tout en parlant, elle glissa une de ses mains lentement au devant

"Kino, pardonne moi, je n'ai pas su te montrer mes sentiments. Accepte moi "

A peine eut-elle finit sa phrase, qu'elle l'embrassa passionément, et longuement, d'un baiser langoureux comme elle savait si bien les faire, qu'il était impossible de ne pas aimer, à moins d'être homosexuel. C'est alors que le processus commenca et son doux parfum commencait à monter à la tête à Kino, pour peut-être, le rendre dépendant par la suite.
Déja, les médisances s'étaient opérées autour des deux jeunes gens.
Les garçons s'étonnait que ce soit Kino qui eut se privilège alors que leur réputation était au beau fixe contrairement à Kino, qui était presque un inconnu.
Après un temps où elle offra généreusement le paradis à Kino, elle se détacha de ses lèvres qu'elle appréciait désormais, et enleva ses mains délicatement, reculant et avant de partir, se tourna vers Kino, d'un regard mélancolique. On avait beau en dire sur la réputation de Miho, il n'empêchait qu'on ne conaissait rien d'elle.

"Retrouve moi ce soir, je t'attendrais à la sortie du lycée. "

S'il avait le malheur de lui poser un lapin, mais de toute façon il ne pouvait pas parce qu'il n'y avait qu'un portail de sortie, elle prendrait une patience démesurée pour faire en sorte de lui pourrir la vie au possible et de faire de la moindre minute qui passerait sur terre, un enfer.

"Allumeuse" dit-il d'un ton méprisant, il s'en alla le dégoût dans les yeux et la haine dans le coeur. Il sortit une autre cigarette et commença à fumer encore. En route vers son marché de marchandises douteuses qui s'appellent drogue. C'était l'heure de faire un max de fric sans se fatiguer...

J'étais encore surpris par ce brusque revirement de situation. Je sentais bien les regards moqueurs derriere moi tandis que je restais la, comme un pauvre simple d'esprit, ce dernier encore embrumé par les vapeurs de désir qui s'étaient exalés de ce baiser. J'avais deja eus une ou deux petites amies, mais rien qu'avec un baiser, je compris que Miho était d'un " niveau " quelque superieur. Enfin, j'avais eus des sentiments pour ces deux autres filles, pas vraiment pour Miho. Et pourtant, mes papilles fremissaient encore des premiers frolements qu'avaient eu ma langue contre la sienne, de cet instant ou toutes se melaient entre elles pour ne plus former qu'une seule et meme entité. Ses mains connaiseuses m'avaient montrés un avant gout de ce qu'elle savait faire...

Puis je secouai la tete, comment pouvais je penser a cela ? Comment pouvais je m'imaginer avec elle ? Je n'en avais pas vraiment envie, je le savais ! Combien d'hommes avait elle deja prise dans son lit ? Combien avaient pénétrés dans cet antre qui devait etre l'objet le plus sacré pour elle ...

La tentation qui me prenait se calmerait bien vite, je le savais, et meme si j'étais heureux car une fille avait montré qu'elle s'interessait a moi, rien ne me prouvait que c'était la vérité, je savais meme que c'était le contraire : car de tous les mecs avec qui Miho était sortie, pas un n'avait duré plus de quelques semaines.

Je me dirigeai donc vers ma classe d'un pas lent, ma decision toujours incertaine...

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A la sortie des cours, les collégiens sortaient en masse par l'unique portail de sortie, tous parlant entre eux dans un brouhaha désagréable, si propre à l'environnement scolaire.
Elle attendait dans un coin, adosée à un mur près du portail, scrutant les collégiens qui sortaient des cours. Son regard aigusé ne permettrait sûrement pas à Kino de se faire la malle. Même de loin, elle était resplendissante de beauté, et déja, les garçons la sifflaient sous son regard envieux.
Malgré la foule, elle était facilement reconaissable grâce à cette présence unique qui réveillait les envies refoulées des hommes et à ce parfum naturel qui flottait dans l'air, amenant ses victimes auprès d'un prédateur des plus mortels.

*Je t'attends mon petit Kino.. Ne me déçoie pas, même si je sais ce qui se trame dans ton petit cerveau.. comment te prouver que cette fois sera la bonne ? que je suis décidée..Espérons que tu me fasses confiance, sinon... tu me vexerais mon petit Kino*

Déja, elle montrait une preuve d'affection en qualifiant tout ce qui venait de Kino de "petit". Bien sûr, elle ferait attention de ne pas nommer la fierté de certains avec cet adjectif minime..

Le portail se profilait devant moi, le troupeau s'engouffrant sans cesse dessous, pour sortir de ce lieu ou chaque jour, il devait se rendre. Mon coeur battait la chamade, car je ne savais que faire. Pourquoi refuser ? Une des plus belles creatures du lycée me desirait, alors meme que je n'avais fait aucun pas vers elle.

Je m'approchai de plus en plus de la sortie, et je me mis a me demander quel bien cela m'apporterait ? Apres tout, peut etre connaitrais je une passion et un désir ardent pendant quelque temps, mais sans doute serais je traiter comme un chien en contre-partie, sa je n'en doutai point, sans meme que je m'en rende compte. Et pourtant, pourtant, je me trompais peut etre, apres tout, Miho aussi était un etre humain, elle pouvait ressentir autre chose que l'envie de jouer avec moi.

Puis, je la vis. Elle était la, son sourire seducteur toujours au bout des levres et adossée avec une attitude nonchallante qui la rendait si desirable... Mais mes yeux virent aussi autre chose d'elle. Elle se pensait superieure oui, cette attitude, le montrait aussi justement. Mais en fait, peut etre que ses aventures débridées n'étaient rien de plus qu'un échappatoire pour elle, peut etre qu'elle refoulait une haine ou une colere mauvaise en repoussant ses amants lorsqu'ils étaient fou amoureux d'elle... Pourquoi serais je traiter differemment ? Alors je pris un pas décidé, mon apprehension se muant en une force que je ne pouvais ignorer : je n'avais rien a craindre d'elle, meme si elle pensait le contraire sans doute. La tentation me tenait toujours, je savais bien qu'il suffit que je dise un seul mot pour me retrouver au jardin d'Eden quelque heures plus tard, car je ne doutais pas qu'avec Miho, tout cela devait aller tres vite. Mais, je ne me laisserai pas traiter comme un serviteur, je lui montrerai que j'étais peut etre different des autres. J'arrivai devant elle, un petit sourire aux levres, parcouru étrangement d'une joie sadique, meme si je ne comptai pas trop la faire souffrir, au moins connaitrait elle le sentiment de la defaite.

" Désolé, je n'ai pas envie que tu compte plus qu'une autre fille pour moi... " dis je d'un ton léger.

Puis je me retournai et fis quelques pas avant de faire a nouveau demi tour vers elle et je ne pus m'empecher d'ajouter, un legere teinte d'ironie dans ma voix :

" Mais on peut rester amis si tu veux. "

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Ecoutant attentivement Kino, du moins faisant mine de l'écouter, plus concentrée à l'envierdu regard, elle se détacha du mur une fois qu'il partit et le regarda lui tourner le dos. Elle esquissa un large sourire et ria en son fort intérieur puis elle prit les devant.

*Prévisible petit Kino... Ne m'oblige pas à sortir les grand moyens.. Ton incompréhension me répugnes, en fin de compte tu es comme les autres, qui se croient juges.. Mais tu auras beau avoir tout les défauts du monde, ma passion ne faiblira pas, je te veux Kino, une fois de plus, accepte moi je vais finir par me lasser de te le demander.*

Elle poussa les autres collégiens et se mis devant Kino, lui barrant la route. Elle baissa légerement la tête, résignée, toute prétention de sa part partant en fumée.

"Tu es dur.. Qu'ai je fais pour que tu me jettes comme ça... "

*Je t'en prie ne m'oblige pas à utiliser les grands moyens, pas avec un garçon comme toi*

Elle lui barrait la route, et ce fut un grand effort pour elle de s'écraser ainsi. Devant Kino, elle pinca ses lèvres et aussitôt, sournois mécanisme qu'il était, ceci eut un impact sur lui, comme pour le baiser, moins intense bien sûr

Miho jouait donc t'elle ses dernieres cartes ? Elle s'abaissait ainsi devant tout le monde, seulement pour m'obtenir ! Etait elle donc si temeraire ? Meme alors, elle restait desirable, ses longs cheveux couleur de jais entourant son visage parfait que des levres magnifiques, qu'on aurait dit modelé par un orfevre, ponctuait en une moue triste, desespérée. Mon coeur se serra a cette vue, mais je ne pouvais plus faire demi tour, ma fierté l'interdisant. Et puis mes idées n'avaient pas changées en réalité... Une curieuse idée germa dans mon esprit : c'était peut etre le fait que je me refuse ainsi a elle qui l'attirait. Apres tout, elle n'en avait pas l'habitude. Je passai ma main sur sa joue, un sourire minuscule sur mes levres et declarai d'un ton grave, dénué d'ironie et de moquerie :

" Tu ne comprends pas, tu n'as jamais compris... Je suis désolé. "

Je passai alors devant elle, l'effleurant sans meme le faire expres, et me mis a marcher rapidement vers mon bus, sans aucun regard en arriere, me demandant si Miho comprenait enfin que meme si sa reputation était peut etre exagérée, je savais bien que rien ne collerait entre nous, que nous finirions rapidement par ne plus nous entendre, et que je n'avais pas envie a ce moment la d'en subir les frais... Meme si jamais elle n'avait vraiment eus conscience de ce qu'elle faisait.

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Il restait de marbre.
Elle regarda alors devant elle, baissant les yeux.
Tout sourire disparu de ce visage si marqué par la beauté humaine.
Un temps passa.
Fixant le sol.
Un sourire en coin.

*Je ne voulais pas en arriver là, tu me fais mal Kino, ma blessure est profonde.. Tu vas devoir te racheter à mes yeux.. Même si quoi que tu fasses je ne peux m'empêcher de persevérer pour t'obtenir.. Tu me déçoie tout de même mon petit Kino.. Regarde.. Tu me rends monotone.. Erreur..*

Aussitôt, elle sortit de sa léthargie et d'un regard déterminé, releva les yeux, l'ambition l'animant.
C'est simple, Kino allait vite comprendre, elle arrivait toujours à ses fins, pour une fois l'astrologie parlait ; les Lions parvenait toujours à leurs but, marchant sur les autres s'il le faut.
D'un geste rapide, elle s'empara de son portable où quelques lanières colorées pendaient, ravivant la composition futuriste de son unité mobile dérnière génération. Se rabattant sur le mur, le flot de collègiens ne lui permettant pas d'entrenir une conversation téléphonique, elle parla rapidement tout en scrutant les environs puis raccrocha. Fermant le clapet de son portable, elle le remit dans son sac et, esquissant un large sourire, partit chez elle.

Deux hommes taillés comme des blocs émérgèrent de la foule près du bus. Rapidement, un des deux dégaina une matraque et, tassé dans la foule sans que personne ne s'en aperçoive, frappa par derrière la tête de Kino violamment tandis ce que l'autre le tenait par le bras, l'amenant hors de la foule. Le brouhaha des jeunes étudiants couvrit le cri de Kino et personne ne s'était aperçu de rien.

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Kino se réveilla, nu, les mains menotées en croix, avec l'impression d'être vidé de ses forces, lessivé, alors qu'un sommeil aussi long lui aurait permis de reprendre des forces, comme si il avait subit deux attaques, ce qui se rapprochait de la vérité, puis ce qu'a ce moment, il subissait un assaillant assez agréable de par ses coups paradisiaques...
Il sentait quelques remouds, comme si un navire traversait une tempête de milles feux en pleine mer. Mais un bien fou le traversait, a vrai dire, il était proche du septième ciel, ne sachant pas qu'il l'avait touché de plein fouet durant son coma.
Miho, entièrement nue, était sur lui, à califourchon, levant la tête au ciel, soupirant d'un dernier cri d'extase, comme si elle implorait Dieu de prolonger cet instant de plaisir suprême. Mais Kino s'était réveillé au moment où la bête avait fini de tarir sa soif de sexe.
C'était un spectacle des plus esquis.
Sa silouhette mince se prolongeait sur les lignes parfaites de son corps, ses attributs s'offrant à Kino devant cette posture de nymphe, comme une pièce de musée. De légères sueurs discrètes pleuraient sur son corps de braise, le rendant si vivant, invitant à y gouter. Ses longs cheveux noirs, entretenus si souvent avec une patience intouchable, suivaient les courbes sveltes de son bassin, harmonisant cet ensemble qui paraissait appartenir au monde angélique.

Fermant les yeux, reprenant sa respiration, elle se retira délicatement de Kino, et celui-ci pouvait voir a quel point il n'avait pas été inactif durant ces heures de coma.
Kino reprenait à paine ses esprit qu'elle disparut derrière la porte de sa salle de bain. Il put entendre l'eau couler non loin de là, Miho se fichant bien qu'il reste là, menoté, séquestré chez elle.
Après une bonne quinzaine de minutes, elle sortit de la douche et s'assit devant sa glace, se remaquillant.
Elle faisait ça avec une habitude démarquée et une délicatesse prouvée, tout en oubliant pas cette sensualité naturelle. Ce qui la démarquait des autres filles, c'est qu'elle se modérait beaucoup sur des produits de beauté, elle maitrisait parfaitement ce milieu, ce qui faisait d'elle une créature très naturelle. Après avoir prit soin de son corps, ce qu'elle aimait tout particulièrement, elle revint vers Kino, et se pencha à côté du lit, où Kino eut une vue des plus sublimes sur la silouhette arrière de Miho, parfaite comme tout le reste. Elle s'empara de la chemise de Kino par terre et s'en vêtit, puis regarda par la fenêtre.

*Poubelle ou recyclage ?*

Cette pensée s'adressa au devenir de Kino. Comme disait le jargon, un homme c'est comme un tampax, ça s'utilise et ça se jette, mais ça ne dure jamais bien longtemps. C'était sa citation de prédiléction.
Elle ria intérieurement quand elle pensa au garçon qui, il y a deux jours, qu'elle avait amené à son lit, et qui, le lendemain, c'était retrouvé dans le vide ordure en bas de l'immeuble de Miho.

Kino faisait désormais parti de ce qu'elle appelait les "force-né". Elle avait alors recours, au cas où sa proie se désistait, à la force de deux lycéens qu'elle payait en nature pour leurs interventions.

J'avais fait une lamentable erreur. J'aurais finalement du rejoindre de mon plein gré le lit de Miho, cette créature plus dangereuse et hargneuse que je ne l'avais cru. Mon bus était a quelques metres de moi, la m'attendant, comme chaque soir, mais alors le noir se peignit devant mes yeux, l'inconscience me submergeant. J'avais fait de droles de reves pendant mon sommeil, tous plus appétissants les uns que les autres, sentant une chaleur extreme m'envahir, meme si je ne m'en rendait, a vrai dire, pas bien compte.

Quand je m'étais réveillé, j'eus du mal a comprendre ce qu'il m'arrivait, jusqu'a ce que je voye les contours d'une silhouette incertaine remué devant moi... Ou sur moi ? Un plaisir intense m'envahissait regulierement, au meme rythme que les vagues viennent se briser les unes apres les autres sur les rochers. Ma vue s'était alors amélioré, et je recouvris soudain tous mes sens. De legers cris heurtaient mes tympans avec une minuscule douleur, du fait de cette sortir de l'inconscience dans laquelle j'avais été. J'examinai alors, du mieux que je le pus malgré la situation quelque peu " speciale ", la femme qui se trouvait assise a califourchon sur moi. C'était Miho, comme je m'en étais douté, ses courbes parfaites remuant étrangement, comme si cet instant était iréel, comme si son corps lui meme n'était pas vrai.

Elle se retira alors de moi, et le plaisir se stoppa soudain, et le sentiment hérétique du regret me saisit, ce dont je me sermonnai interieurement. Miho entra dans une piece située a coté, et mes yeux ne purent s'empecher de suivre ce monstre magnifique jusqu'a ce qu'il disparaisse. Je reflechis alors soudain a la situation : j'étais attaché, et il n'y avait rien a comprendre. Je ne savais pas qui m'avaient attaqués et assomés, car je devinai que ce fut le cas, mais je compris vite tout ce qui s'était passé par la suite. J'avais été, et cette pensée s'infilitra douloureusement et maladroitement dans mon cerveau, j'avais été violé, meme si je trouvais cela completement ridicule. Pourtant c'était le cas. Mon coeur se mit a battre lentement, ne devinant pas les projets d'avenir qu'avait Miho pour moi. Apres tout, qu'était elle encore capable de faire ?

Elle sortit soudain de la piece que je devinai etre une salle de bain a la vapeur qui s'echappait en un nuage de la piece , et s'assit sur le coté du lit, sans meme faire attention a moi. Mon esprit était encore trop confus pour que je puisse faire le point de tout ce que je ressentais, et attendis alors qu'elle parle, ou fasse quelque chose, me taisant, regardant autre part.

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Elle ne le regardait pas, se désintérressant complétement de son sort. Pensive, son regard se portait sur la fenêtre de son appartement. Il était sûrement en train de regretter de ne pas s'être laissé emporter par cette tornade vivante.
Il était tombé en plein dans les griffes de la veuve noire. Triste sort.
La honte allait-elle désormais le suivre à la vue de cette chimère qui semblait naitre du domaine du surnaturel.
Cepandant, elle s'étonna qu'il ne fut pas éprouvé de colère, peut-être même qu'il ne lui en voudrait même pas.

Elle alla au salon fouiller dans son sac cherchant son portable.
Son appartement était très propre et rangé, dans un sens, mais parfois à certains endroit, le chaos du désorde ménager régnait. Ainsi, on pouvait se ballader tranquillement mais de nombreux sac portant les logos de boutiques de luxe trônaient sur le sol, remplis de vêtements dont la valeur était démesurée. Sur une table, des magazines de modes étaient éparpillés et beaucoup ouvert à la page des annonces, des fluos dont le capuchon trainait quelque part. Il était alors facile de comprendre où elle passait les heures à ne pas être en cours.
Dans une étagère ouverte, des piles de bande son déferlaient les unes sur les autres. Si Kino voyait autre que le lit de Miho, il comprendrait que celle-ci travaillait dans le mannequinat et même la chanson.
Miho était confortablement installé dans le domaine financier, ses multiples emplois diverses lui permettant de s'offrir tout ses vetements, lingeries et autres produits de beauté de luxe.

Elle trouva son portable et téléphona aux mêmes hommes qui lui avait amené Kino. Le message était clair ; ils arrivaient dans peu de temps pour la débarasser de Kino.

Sans une attention pour sa victime, elle s'asseya à terre, feuillant ses magazines, fluo en main, entourant les offres intéressantes

Je levai les yeux au ciel, ou plutot au plafond, et attendis patiemment la suite des evenements : elle ne me laisserait pas eternellement ici, c'était certain. Je ramenai, avec mes jambes, le drap du lit sur moi, pour masquer toute la partie inferieure a ma taille. Alors je jetai un regard autour de moi, évitant ainsi un ennui qui allait bientot m'emporter. C'était un veritable capharnaum, les magazines trainant un peu partout de meme que les vetements. Je me demandai si la proprietaire des lieux s'en rendait bien compte ?

Enfin, cela n'avait en réalité aucune importance. Quelques secondes plus tard, je ne m'interessai meme plus a la piece, ni a son autre occupante, relevant les yeux au plafond en baillant exagerement. Alors un leger rire me prit, qu'elle ne put entendre, c'était plutot un rire interieur. Je ne ressentais guere de haine ni de colere pour Miho, seulement un sentiment de frustration. Ce n'était pas sa faute, non, ce n'était pas sa faute si son esprit malade lui commandait ainsi. Je la pris meme en pitié, comprenant qu'elle ne pouvait pas s'en empecher, que pour elle, ce qu'elle avait fait était normal. Et puis au fond, avais je a m'en plaindre ? Oui car je n'avais pas eu mon mot a dire mais sinon ? Non, pour moi, Miho était toujours la meme, mes idées sur elle ne changeant pas, elle était bel et bien une creature diaboliquement belle mais dont l'esprit était tout l'opposé. Je stoppai un moment mes reflexions et fermai les yeux, pas pour dormir, mais parce que je ne pouvais rien faire.

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Plongée dans sa recherche, elle ne pretait aucune importance à Kino jusqu'a ce qu'il baille sans retenue, redoublant d'impolitesse. Elle lâcha alors son magazine, regardant durement droit devant elle puis elle se leva et fit volte face vers Kino et s'allongea à ses côtés, dessinant sur son torse de ses doigts fins, des spirales qui n'en finissait plus de danser sur le bassin de sa victime. Puis elle murmura frénétiquement et machinalement des paroles à l'intention de Kino

"Obeis moi ou poubelle"

Elle cessa ses lamentations et, d'une voix douce et sensuelle comme à son habitude, cette voix qui lui ramenait de l'argent, elle lui murmura dans le creux de l'oreille avant d'effleurer avec érotisme, délicatement l'oreille de Kino, de sa langue qui avait tant servi, son piercing caressant la peau frêle du bienheureux.

"Tu sais.. tu aurais pû m'être plus savoureux si tu n'étais pas aussi borné Kino. Mais tu as bon gout."

Elle n'avait pas fait attention mais celui-ci était criblés de cicatrices. Son regard prétentieux changea alors pour porter l'attention sur ces cicatrices. Elle ne le regarda pas pour se concentrer entiéremment sur les plaies qui recouvrait le corps de Kino. Elle attendait une réponse de la part de Kino, et le lui fit comprendre en le regardant du coin de l'oeil.

Poubelle... Voila donc le lieu ou j'allais finir. Enfin, ce ne serait pas la premiere fois, en réalité. J'ignorai son injonction d'un leger sourire cynique et rebelle, celui que j'avais toujours tenu devant mon pere, ou ceux qui m'agressaient quelques fois, et qui m'avait justement valu de visiter un ou deux poubelles. Je n'apprehendai pas ce moment, je preferai ne pas y penser tout simplement, tout en continuant a me defendre, toujours, comme un bete sauvage impossible a dresser. Elle n'avait vraiment pas l'air contente, et j'en conclus donc qu'elle pouvait donc ressentir de l'agacement, un sentiment humain donc. Elle n'était peut etre pas si déconnectée de la réalité qu'elle l'avait laissé paraitre.

Puis elle me dit qu'elle avait prit du plaisir, mais qu'elle aurait pu en prendre tellement plus si je m'étais laissé faire des le debut. Des frissons parcoururent mon corps entier, comme un courant electrique, quand sa langue gouta la peau de mon oreille, et je tournai ma tete vers elle, les yeux etrecis, cherchant ou elle voulait en venir. Que voulait elle donc ? Ou voulait elle en arriver ? Un instant avant, elle me donnait un ordre, et a present, elle recommençait a faire sa gentille creature langoureusement seductrice. Elle était contradictoire...

Puis, ses yeux se mirent a examiner mon corps. Je la regardai, me demandant ce qu'elle manigançait a nouveau, puis son regard changea, et je me rendis compte qu'elle observait mes cicatrices. Je les avais presque oublié a tout avouer, personne n'étant la pour me les rapeller. Je pris donc un ton leger, celui que je prends pour parler des malheurs qui m'arrivent, comme s'ils ne me concernaient pas, meme si ce ton servait juste a cacher la souffrance qui pouvait m'habiter parfois. Oublier et faire comme si de rien n'était est parfois le meilleur remede.

" Oh sa, peut etre un souvenir laissé par tes admirables et sympathiques amis pendant que je dormais... "

Puis, redevenant serieux, malgré que ma voix ne changea pas d'intonation, je dis la vérité :

" Mais la plupart sont des cadeaux de mon pere, et deux ou trois sont originaires d'autres personnes, mais elle sont rares celles là. "

J'esquissai un leger sourire, comme pour conjurer le mauvais sort.

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Elle le soulagait dans tout les sens du terme.
Avec lui, c'était différent, les autres étaient épris de rage et de désir de vengeance, où succombait totalement, devenant son esclave, complétement abrutie par ses désirs. Mais Kino, étrangement, restait les pieds sur terre ce qui ne lui déplut pas du tout, bien au contraire, il fallait dire qu'elle se lassait des fous amoureux et des petits colériques.
Ce garçon malgré ses airs froid et distant lui paraissait sympathique, et sa manière de vouloir l'agacer avec ces petits sourirs d'enfant lui plaisait.
Kino pensait qu'elle jouait sur deux faces d'elle même, paraissant ainsi confuse aux yeux de sa victime. Mais elle cherchait seulement à dompter ce petit animal qui sous ses airs de victime fragile, cachait un fort potentiel mental. Il commencait à lui plaire.
Son humeur n'était pas à apprécier les ironies de Kino, mais étrangement, elle ne détourna pas les yeuxdes cicatrices, esquissant un léger sourire quand à cette touche d'humour, au lieu de lui en retourner une.
Quand il parla de son père, elle se figea.
Lui aussi, n'avait pas eu un paternel doté des morales fondamentales..
Essayant de ne pas paraitre déboussolée comme elle l'était, elle fuya le regard de Tchinou et voulut parler mais on frappa à la porte.

Elle se leva alors.
Ils étaient là.

Elle referma la porte après un très court entretien et à nouveau, elle alla s'affachir sur le lit, mais cette fois ci sur Kino, ses coudes sur le torse de celui-ci, et sa tête dans ses mains. Un vrai poids plume, elle méritait bien son titre de mannequin

"Pourquoi tu n'as pas fui ?"

Kino assistait à un spectacle des plus étranges ; Miho était à son écoute et elle s'intérressait à sa vie. Impensable pour une veuve noire aussi redoutable qu'elle..

Encore un de ses plans tordus ? J'avais l'impression qu'elle m'ecoutait, qu'elle comprenait ce que je disais, surtout quand je parlai de mon pere, car son doigt, dessinant des spirales et des cercles peu geometriques mais si curieusement sensuels, se stoppa net, et je crus a ce moment qu'elle allait prendre la parole. Puis on frappa a la porte.

Mon heure était venue, l'heure ou mon utilité n'était plus de mise et ou j'allai finir mes jours a la poubelle. Triste et douloureux avenir pour quelqu'un qui ne connait pas ça, et une simple apprehension pour moi. Mais la porte se referma, et je vis revenir Miho, son corps toujours vetue seulement de ma chemise, qui lui allait un peu grand, cachant legerement ses formes, constatai je avec un sourire interieure. Elle commençait a m'amuser, car elle se montrait differente de ce que je pensais, mais je restais neanmoins toujours sur mes gardes, n'oubliant pas ce qu'elle m'avait fait, et aussi qu'elle était prete a tout pour arriver a ses fins.
Alors, elle s'allongea sur moi, et je me demandai bien combien de temps elle comptait me retenir ici. Elle était si legere... Je sentai bien qu'elle était sur moi, mais si j'avais fermé les yeux, j'aurais pu me demander si c'était vraiment une personne qui était sur moi, tant elle était peu lourde. Je la regardais un moment, et crispai mes traits lorsque j'entendis sa question :

" Fuir ??? Fuir n'a jamais été une solution, j'ai préféré vivre la bas, sachant bien qu'un jour ou l'autre viendrait le temps ou cette magnifique et si belle vie prendrait fin. "

Je ne parlais pas seulement de la vie avec mon pere, mais aussi du reste, de mes mesaventures a l'ecole quand j'étais plus petit, ou meme des quelques agressions que je subissais parfois, a croire que j'attirais la malchance.

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Elle s'assoupit alors dans un long soupir et posa sa tête sur son bras, lui même sur le torse de Kino, regardant toujours ces cicatrices. D'un ton de rêveuse qu'elle était à ses heures, elle le sermona, sans arrogance cepandant.

"Quelle perte de temps.. Tout ça pour une fierté.. éphémère.. "

C'est alors que, tendrement, elle commena à baiser les cicatrices de Kino, une de ses mains le caressant doucement, tout ceci dans une athmosphère de douceur et de tendresse, bordé d'attention.
Il sentit alors ses lèvres si apétissante sur la peau écorchée de son torse, et il pouvait à loisir, repenser a l'expert baiser de Miho, au lycée.
Tout en continuant ses douces caresses elle s'adressa à lui d'une voix maternelle, mais sa sensualité trahissant l'identité de la locutrice.

"Tu aurais du rencontrer des personnes pour t'assister, quel gachi de salir ce si beau corps.. "

Elle pensa alors aux pères des deux êtres et lamélancolie s'empara d'elle, ce qui ne la fit pas stopper cepandant, ses caresses.

Je fermai les yeux quand les levres de Miho entrerent en contact avec mes blessures, depuis longtemps cicatrisés, créant ainsi une douceur qui deborda dans mon etre tout entier, m'envahissant entierement, tandis que sa main frottait delicatement mon corps, anéantissant les barrieres que j'avais dressé en hate pour resister a cela. Miho changeait legerement d'attitude, et je me demandai reellement pourquoi, alors je voulus lui faire savoir : qu'avions nous donc en commun ? Pourquoi s'interessait elle differemment a moi maintenant ?

" Pourquoi ? "

Je ne savais pas si elle comprendrait ce que j'entendais par la, et je n'en avais franchement rien a faire, elle me donnerait bien une reponse de toutes façons. Je ne bougeai toujours pas, mon esprit sous l'assaut de differentes opinions, de differentes idées, concernant Miho, qui s'entremelaient en moi pour constituer un gigantesque maelstrom, dont je n'arrivais pas me sortir.

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Les idées attives et les préjugés premiers que tous avaient de Miho, combinés à une masse de pensées de ses amants, la voyant tous sous l'angle qui leur convenait le mieux, n'était qu'illusoire. En réalité, c'était une personne très facile à comprendre, très simple, une fois tout ce brouillard dissipé. Mais il fallait beaucoup de pièces manquantes pour anilher cette mauvaise brume et percer ainsi dans son intimité.

Elle s'arrêta net dans ses caresses quand il lui posa cette question. Levant les yeux vers Kino, mais ne mouvant pas ses lèvres, les laissant entrouvertes sur le torse de sa victime bien aimée, ce qui lui donna un air de désinvolture et de sensualité profonde.

"Tu m'en demandes trop mon petit Kino"

La réponse était pourtant simple. Kino allait sûrement croire à une thèse tout à fait plausible et tomber dans le panneau, involontairement déposé là, de bonne grâce.
Quelque peu dépitée d'elle même, elle se releva doucement, fuyant le regard de Kino, et pritdans un tirroir, la clef des menottes, qu'elle ouvrit puis elle se rassit sur le lit, la tête légerement penchée vers le sol, son sourire ayant disparut.

"Tu peux partir, allez, casse toi "

Elle mentit mal et ses derniers mots furent quelque peu hachés, comme si elle ne voulait pas faire preuve d'arrogance après Kino, gardant toujours ce ton doux et compréhensif.
Aussi, elle lui epargna la torture qu'elle inculquait à ses victimes, la dudite recherche de la clé, qui se faisait dans ses endroits les plus intimes.
Mais la mélancolie s'empara d'elle comme un poison qui rongeait une eternelle fleur qui jamais n'avait fanée.

Soudain elle s'arreta dans ses caresses, et j'ouvris les yeux, et nous nous fixames un instant, avant qu'elle ne me dise que je lui en demandais trop. Je ne compris vraiment pas pourquoi, était ce donc si dur pour elle de devoiler un peu son aspect qu'elle cachait ? Car c'était plus que certain a present, personne ne savait reellement la vérité sur elle, meme si j'en savais sans doute plus que la plupart des gens avec qui elle avait des relations, que ce soir familiales, amicales, ou sexuelles. Et ce, malgré le fait que je ne la connaissai que depuis un jour.

Elle s'empara de la clé dans son tiroir et me detacha. Aussitot, tout sentiment vraiment mauvais envers elle disparut pour l'instant, et elle s'assit sur le rebord dans on lit. On aurait dit qu'elle était completement detruite moralement, de ma faute surement, alors que je ne savais pas ce que je lui avais fait. Je me relevai, et m'habillai rapidement, du moins jusqu'a la taille, et m'aperçus que Miho avait toujours ma chemise. Enfin, en avais je vraiment besoin ? J'ouvris la bouche, comme si j'allai dire quelque chose, en passant ma main sur ses cheveux, delicatement, puis sur son dos, jusqu'au milieu de celui ci. Mais je la refermai, preferant ne rien dire, sachant que Miho desirait sans doute etre seule a present. Je passai ma veste directement sur mon torse nu, et me retournai une derniere fois vers la creature delicieuse, plus humaine finalement, que je ne l'avais jugé au premier abord. J'étais veritablement désolé pour elle, ne comprenant pas ce qui se passait dans sa tete, et posai une main sur son épaule, pour l'embrasser sur la joue. Puis, sans lui laisser le temps de me retenir si meme elle en avait eu envie, je me detournai a nouveau, et franchis la porte d'un pas décidé, et decidai d'aller dans le premier bar venu pour essayer un peu de calmer mon esprit tourmenté par de nombreuses questions.

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Elle émit un léger sourire après le départ de Kino, soulagement peut-être, qu'il n'avait pas réussi à la comprendre. Et la comprendre sonnait le glas de sa perte.
Seule, c'est bien ce dont elle n'avait pas besoin d'être.
Commencant à perdre pied, elle serra les draps sous ses mains mais se reprit vite, et pour oublier sa peine, se laissa tomber sur le lit, fermant les yeux.
Se décidant à bouger pour ne pas se morfondre, elle alla s'habiller et partit faire des photos, comme elle en avait l'habitude vers cette heure ci, allant faire un détour à la salle de bain pour se refaire une beauté.

Kino n'avait même pas fait attention à une de ses affaires.. En plus de sa chemise, elle lui avait dérobé son caleçon.

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