¤ Dôjô Seiun Maru ¤

Le complexe comprend trois annexes principales ;

Les vestiaires (rdc)
La salle d'entraînement (rdc)
Appartement du maître (1er)

Le maitre du Dôjô est Gichin Funakoshi. Sa vielliese le contraint à vivre dans le dôjô même mais sa force est démesurée et il est un des plus grand bretteur du Japon.

BRETTEURS :
HAYAKAWA Hyakurin (7ème dan)
REI Fubuki (4ème dan)
SATORU Asagi (1 dan)

Voilà que cinq heures étaient passés et elle était restée immobile, figée comme la statue en face d'elle.
La pluie battait son plein depuis le début de journée et l'assaillait de ses fines mais nombreuses sentinelles. Les yeux fermés, les mains posées sur son katana, lui même posé sur ses genoux, elle reposait ainsi telle une sculpture imposante, qui faisait frémir celui qui osait s'aventurer dans l'enceinte du dôjô, de part la présence puissante que Hyakurin dégageait lors de ses exercices de concentration où elle ne faisait qu'une avec son environnement.
Mais elle arrivait à la fin de ses limites. Le combat qui se trâmait dans sa tête était trop dur à supporter, trop de haine et de rage à soutenir, le poids de ses sentîments était démesuré. C'était le but même de cet exercice que de condenser sa colère pour l'anihler, évitant qu'elle ne prenne le dessus lors de combats réels.
On sentit quelques rictus de rage sur le visage alors si posée de Hyakurin. Fronçant les sourcils, interpelant les yeux fermés une masse invisible dans l'air, comme si elle cherchait à approcher un danger, elle ouvrit brusquement les yeux, et là, onput paerçevoir l'absence de couleur dans sa pupille qui virait presque au blanc. En quelques fractions de secondes, serrant les dents, criant intérieurement de plus belle, elle dégaina son katana et se rua sur la statue en face d'elle, mais s'arrêta a quelques millimètres de la paroi du lion de pierre.
Elle tremblait, contenant la force démesurée qui régnait alors en elle, tentant de ne pas toucher la statue. Elle absorbait la statue des yeux, comme si elle lui imposait une passe.
Après cinq bonnes minutes de lutte, elle parvint à se calmer et baissa son katana, qui n'avait pas put toucher la statut, ni même l'effleurer.
Hyakurin tomba à terre sur les genoux, planta son arme dans le sol et se tenant à elle d'un bras, tandis ce que l'autre guidait sa main vers son front cachant son visage déja dissimulé par ses cheveux blonds.

"Tu n'arriveras jamais à passer le huitième dan si tu ne sais pas te maitriser"

Le maitre la regardait depuis le batîment, les bras croisés derrière le dos.
Le souffle haleté, la respiration effréné, elle n'osa pas se retourner, pour elle, la honte l'habitait à partir du moment où elle faillissait devant le maitre, bien que celui-ci l'importait bien peu, tant qu'elle progressait.
Il la regarda longuement, puis fit volte face et disparut dans l'enceinte du dôjô.
Comme vaincue, la bête était inclinée devant la statue, dans un état mental instable. Tel était le vrai combat du bretteur, la lutte pour l'équilibre de l'esprit, dans toutes situations.

La pierre de la statue qui avait manqué de crouler sous le katana se fissura subitement, marquant une entaille profonde làoù Hyakyrin faillit porter un puissant coup.

Fubuki arriva au Dojo, présenta ses salutations au maître. Elle était une cliente régulière du dôjô.

Elle alla se changer et sortit dans l'immense cour extérieure du dôjô, son katana dans la main gauche.
Elle ne fut pas surprise d'appercvoir Hyakurin...

Elle avait longtemps hésiter avant devenir ici. Elle s'avait pertinament bien qu'elle y croiserait Hyakurin. Malgrés cela, l'envie du contact avec le manche de son katana, l'envie du calme du dôjô et du bien être de la fontaine avait vaincue sur son apréhensionà l'idée de cette rencontre.

La pluie tombait fort en ce début de journée,mais elle se moquait bien d'être trempée.

Elle traversat la cour jusqu'à la petite cascade où un mince filet d'eau coulait entre d'immense pières plates. Elle se défit de ses chaussures, Montat jusqu'à la plus haute pièrès. Ses pieds devinrent vites insensible en raison de l'eau glacée qui leur coulait dessus.
Elle s'assit en tailleur sur la pière. L'eau continuait de couleur, moullant le bas de son pantalon.

Elle déposat son katana à coter d'elle, pris une grande inspiration et ferma les yeux.

Le bruit de l'eau qui coulait la relaxant. La mélodie d' "It's only the fairy tale" reviens lui toter dans la tête.
Lentement, elle sentit tout se muscles se détendre, comme lorsque l'on détned la corde d'un arc... Bercée par la douce mélodie qu'elle seule entendait, elle avait cet impression étrange qui nous fait dire qu'on est entrain de se déconnecter à la réalité et que tout ne tien plus qu'a un fil qui ne doit en aucun cas être rompu...

A l'instar d'un bruit, elle releva doucement les yeux vers le haut, ses yeux, qui, il y a à peine quelques temps, étaient berçés par la haine. La question à se poser était pourquoi un sentîment banni depuis des millènaires de l'enseignement du kendo la traversait lorsqu'elle combattait ? Elle seule avait la réponse mais la solution lui était inconnue. Elle se releva, katana en main, péniblement, éssouflée par cinq heures d'entraînement intensif, et regarda au loin Fubuki.
Elle ne prit pas la peine de la saluer, sa rage ne lui permettait pas certaines politesses sur le moment. Elle ramena alors la lame de son arme vers son visage, droit devant, parralléle à son corps, et ferma les yeux.
Elle tenta, dans sa rage, de percer Fubuki, pour lui lancer un défi. Faisant le vide en elle elle tenta d'y voir plus clair dans l'esprit de Fubuki.

Fubuki, assise sur la pière écarquilla soudainement les yeux. C'était comme si quelque chose l'avait percutée de plein fouet alors qu'elle était en pleine méditation.
Elle tourna un peu la tête et n'eut pas de mal à découvrir la cause de cet assaut.

*Hyakurin-san ... ? *

Elle savait qu'après ce léger dérengement, elle ne saurait plus replonger dans l'état où elle était précédement.
Avec un léger soupir, elle se laissa glisser jusqu'au sol, secoua un peu la tête et rejoignit le centre de la cour ou elle s'entrainat à esquisser quelques hidali-men (coup oblique en direction de la tempe gauche ) et migi-do ( coup descendant sur le côté droit du plastron ).
Après quelques minutes de ce petit échaffement, Fubuki s'assit à la geuche d'Hyakurin, un peu en retrait, la pointe de son katana posée au sol, étant obligée de lever les mains pour tenir le manche de son katana, comme dans une posture d'attente.

*nous verrons bien...*

Elle constat avec une certaine satisfaction que son esprit n'était pas totalement embrumé pour ainsi causer des dégats. Une fois le défi lancé, elle baissa son katana et le tourna face en position de garde. Elle posa son son regard sur un point fixe, attendant Fubuki.
A ce moment, elle n'était plus vraiment la même, habitée par une colère démesurée.

*Viens*

Une fois assise à ses côtés, elle s'assit elle aussi, face à la statue. Elle ferma les yeux un instant laissant un long silence mais surtout, laissant à Fubuki le temps de se reforger un esprit prêt pour l'attaque.
Subitement, elle dégaina et se propulsa, prenant appui sur le sol, en fondant vers Fubuki.

Les jambes de Fubuki se détendirent comme un ressort et elle fit un bon en arrière.
Fubuki fronçat fortement les sourcils...

*Hyakurin-san... je n'aurais pas cru ...*

Elle soupira et s'agenouilla, rengant son katana dans son fourauxsitué sur sa hanche gauche , le tenant à deux, dans la posture habituelle du début de combat. Elle leva les yeux vers Hyakurin.

"Si nous devons nous battre, faisons le dans les règles aux moins."

Elle attendit qu'Hyakurin s'agenouille et une fois le salut traditionnel passé, le combat put commencer. En un bon, elle se redressa, son kata pointé juste devant elle. Elle attendait le deuxième assaut

*dans les règles cette fois... *

Elle resta dos tourné à Fubuki. La pluie n'avait pas cessé, comme si elle était bien décidé à marteler les êtres humains, avec tant de puissance, comme pour les laver d'un péché. Avec Hyakurin comme adversaire, même lorsqu'elle n'attaquait pas, aussi immobile qu'un mort, on pouvait attendre le pire, sa présence forte dégageant une aura pouvant déstabiliser nimporte qui.
Après un long temps d'inactivité, du moins musculaire, l'activité cérébrale étant intense, elle se tourna enfin vers Fubuki, le regard vide.
Où était passé la Hyakurin si jovial à son habitude, bien que possédant nombreuses attitudes nonchalentes ?
Son regard vitreux pouvait donner naissance à la peur si un faible d'esprit s'y prettait.
Fixant Fubuki longuement, elle finit par rengainer, et aussitôt, l'expression de son visage changea, comme si on venait de lui enlever un démon.
Sans s'escuser, elle le ferait sûrement plus tard, elle fit volte face et rentra à l'intérieur, longeant les murs du dôjô.

Assise sur le banc du vestiaire, elle contemplait sa lame, silencieuse.

Dégoullinant de partout, Fubuki regarda Hyakurin rengainer et partir en direction des vestiaires.
Sa main relachat la pression sur le manche, laissant son katana retomber en arc de cercle jusqu'a ce que la pointe heurte le sol dans un bruit cristallin.
Les cheveux collés au visage par la pluie, elle eut un sourire en coin. Elle marchat tranquillement jusqu'au coin de verdure derrière la fontaine, ceuillit quelque chose et sourit de plus belle.
Elle fit lentement demi-tour et entra à son tour dans les vestiaires, attrappa un épais essuis blanc et se frotte vigoureusement les cheveux.
Elle s'assit à coter d'Hyakurin. Sans une parole , elle déposa sur le dos de sa mains un cosmos où perlait les gouttes de pluie.
Le cosmos était la fleur la plus utilisée dans les compositions florales mais cela voulait aussi dire "harmonie".
Estimant qu'Hyakurin était bien assez intelligente pour comprendre ce message bien que toutefois assez clair, elle déposat son Katana à coter de son petit sac dans lequel elle rangeat son essuis et se rendit dans la salle intérieur du dôjô pour y pratiquer l' ART du kendo avec un katana en bois traditionnel

Ce n'était pas l'art du combat, mais l'art profond du kendo, là où il prenait tout son sens.

Il y avait de quoi envier poésie et bon sens à cet être qu'elle cotoyait.
Hyakurin, fermant les yeux, tentait de retrouver une certaine raison, faisant le vide, laissant tarir sa rage sous un silence apaisant.
Une texture agréable vint lui caresser la main mais elle attendit le départ de Fubuki, pour poser les yeux sur l'intrus, regardant le cosmos en coin. Elle laissa échapper un léger soupir.

De sa main libre, elle ouvrit son sac et détentit la corde de celui-ci pour y extraire son boken. Elle le tourna avec une rapidité exemplaire, pour que devant ses yeux, s'offre la vue facial du sabre en bois, là où était gravé un kanji particulier, tout cela par ses bons soins.
La tristesse s'empara alors d'elle, et elle abaissa son sabre d'entrainement, ses cheveux blonds cachant son visage empli de douleur.
Se reprenant, avec difficulté tout de même, elle releva les yeux et rangea son sabre, et prit la direction de la sortie, allant trouver repos dans un jardin de la ville.

Le cosmos s'étendait là, sur le banc des vestiaires.
Elle ne l'avait pas détruit, ce que sa rage aurait voulue, mais simplement renié.

Après c'être longement entrainée, Fubuki reposat son boken dans le vestiaire, fatiguée. Elle était en sueur et essouflée.
Elle remarquat le cosmos sur le banc et ferma les yeux un instant.
Elle avait les cheveux colé aux visage, à cause de la transpiration cette fois . Elle pris une douche rapide, referma prestement son sac et sorti du dojo, sans trop savoir où elle allait aller, juste pour déambuler dans les rues de la ville...