Quartier bourgeois

Asagi regarda à travers le volet d'une fenetre et vit Hyakurin, il appela l'un de ses gardes et lui demanda de faire venir la jeune fille ici.
Asagi n'avait vraiment pas envi de se rendre dehors par une telle fraicheur.
Le gorille arriva en compagnie de la jeune fille et Asagi qui se prélassait dans le Jaccuzi la regarda avec amusement

Bonsoir jeune fille

Il lui fit un geste de la main avant de dire d'une voix forte

Viens ici, et montre moi ton sucre en poudre, j'ai pas confiance

Le fait qu'il ne se déplace pas ne l'étonnait pas mais elle n'avait aucune envie de pénetrer dans cet enceinte de luxe, étant avant tout, la maison d'Asagi, cet être qu'elle ne pouvait supporter.
Elle suivit l'homme massif, a l'image du portail d'Asagi, métaphore qui la fit sourire, puis elle arriva chez lui. Elle le regarda avec un certain désintêret, se prélasser dans son jacuzzi de luxe. On aurait dit un vers dans un bain de boue, et la seule chose dont elle avait envie, était d'enfoncer ce ver dans sa crasse et de l'y étouffer, de le noyer..

Elle s'attendait a ce qu'il se méfit et sans un mot depuis son arrivée, elle sortit de sa sacoche un échantillon qui vallait dans les 80 euros. Elle lui lança habilement et pour la première fois, prit la parole.

Je ne te mets pas ça sur ta note, c'est gratuit..

Asagi attrapa au vol l'échantillon et sniffa le seul gramme qu'elle lui avait envoyé.
Il la regarda et fit

C'est tres bien esclave

il lui fit un grand sourrire avant de lui dire d'une voix sourde

viens me montrer sa !
ici dans le jaccuzi

le garde lui conseilla d'entrer remontant sa chemise

viens tout de suite

Il était énervant avec ses sarcasmes incéssants, mais comme d'habitude, elle tenait le coup..ce quin'était d'ailleurs que très rarement le cas, sauf qu'elle aimait se dire qu'elle savait se préserver de ses basseries alors qu'Asagi l'irritait facilement.

Exaspérée mais contrainte, elle regarda le gorille derrière elle de travers, le mettant en garde que si il la touchait ne serait-ce qu'en l'effleurant, elle lui fairait manger ses dents.

S'avançant d'un pas nonchalant vers Asagi, elle s'abaissa et posa sur le rebord du jacuzzi un bout d'alluminium laissant libre loisir a Asagi de s'en delecter.

Tu préferes quoi ?

Elle lui présenta une seringue, du papier a cigarette et le regarda attendant sa réponse. Il pouvait ou snifer la cocaine, ou la fumer ou se l'injecter, il avait libre choix

Il la regarda amusé

J'ai dit viens ici, pas vient pas loin d'ici
Tu rentre dans le jaccuzzi, on est d'accord?

pUis il dit d'une voix severe

Je la sniffe

puis amusé comme tout, il dit d'un ton jovial

Tu me fais un prix d'ami, n'est ce pas?

Puis la regardant droit dans les yeux

combien?

Elle ne fit pas attention aux divaguations d'Asagi et répondit sans aggrésivité, ce qui était rare..

Ami ? Si on considère que j'apprécie les iconoclastes aux caprices incessants à l'humour foireux, oui..
30000000 yens
Fréquenter les gens comme moi ça gagne....
785649 yens d'économisé, a dépenser en fond de teint blanc, mademoiselle va pouvoir s'en donner a coeur joie..

Elle le regarda, morose, rangea son papier a cigarette et sa seringue.

Douillet.. en plus ..

Elle le refixa, tellement dégoutée d'être ici qu'elle paraissait ailleurs et lui demanda

Paiement cash bien entendu

Il s'énerva ne la voyant pas rentrer

Pfff faut tout faire sois même

le vigil arriva et poussa la jeune fille qui tomba dans le Jaccuzi

je prefere parler affaire comme cela

il émit un sourrire avant de la regarder surpris du prix

Tu m'arnaque toi, je te prend tout

GRATOS...

Il la fixa droit dans les yeux

C'est le prix que vaut tes amis, n'est ce pas?
Tu va leur sauver la vie, c'est deja bien non?

Il la regarda gardant son sourrire

merci Hyak Livraisson à domicile

Elle le regarda, lui et son sourire si énervant. Gardant son calme elle soupira fermant les yeux puis le refixa.

29000000 yens et la tête de ton gorille sur un plateau, tu trouveras pas moins cher..

Elle se leva et trempée, sortit du jacuzzi faisant mine de reprendre sa sacoche

N'essaye pas de discuter plus, on ait pas chez les marchands de chiens ici

Le regardant de travers, dépourvue de sourire elle ajouta

il y a des règles

Asagi la regarda encore plus amusé que precedemment, il dit d'une voix assuré

Ok, c'est bon, je le prend, je me change et je t'emmene l'argent d'accord?

Le gorile apporta un paravent et Asagi sortit avant de quitter la piece sous l'oueil attentif de Hyakurin.

A toute à l'heure

Il entra dans sa chambre suivi du gorille, à ce moment là, une escadrille de SWAT débarqua dans la piece, à coups de bombe lacrimo, ils endormirent la piece.
Un inspecteur l'attrapa avant de lui lire ses droits

Mademoiselle, je vous arrete pour détention de drogue

*Asagi*

Immédiatement, elle pensa a ce nom.. au nom du traitre qui l'avait vendu. Elle le pensait stupide, borné, nombriliste, narcissique, moqueur, voir sadique mais là, les limites avaient été dépassés. Sa rage fut grande mais ça ne suffisait pas a lutter contre l'endormissement provoqué par les gazs. Hyakurin résista tant bien que mal et elle fut coriace, tout d'abord, se détachant de l'etreinte de l'inspecteur, puis arrivée a quelques pas de la fenêtre, sa porte de sortie, sa délivrance, elle s'écroula a terre.

Asagi..

Ce furent ces derniers mots avant qu'elle ne tombe dans un sommeil profond

Ses paupières lui faisaient mal et quand elle fit l'effort de les ouvrir, sa vision était floue et il lui fallut un temps pour s'habituer. Quand elle lut la fiche, sa mémoire revint subitement, avec elle, la rage voir la haine contre ce personnage répugnant.
Se débattant, bougeant ses mains dans tout les sens, elle essaya tant bien que mal de se défaire les liens. Il était impossible de couper cette étreinte provisoire sans objet. Elle décida donc, de se laisser tomber, basculant la chaise vers le sol. Dans un fracas, la chaise, assez vielle, se fractura mais résista.
Elle se traina sur le sol et les liens qui se frottaient sur celui-ci commencaient a s'effriter pour finalement se détacher. Les mains libres, elle put défaire les autres attaches.
Cela lui prit un temps assez long et les efforts l'avaient finie mais larage l'animait.
Se relevant fiérement, elle serra les poings et chercha dans cette obscurité une sortie. Le plafond était bas et elle discerna vite une trappe.
Commenca alors une violente série de poings qui venait s'ecraser contre le bois de la trappe. De ses mains recouvertes de son propre sang, elle poussa la trappe qui céda sous les coups et s'ouvrit.
Enfin, elle sortit et de rapides gestes, s'enleva la poussière qui l'avait souillée.
*Je vais te buter ..*

La demeure d'Asagi était luxurieuse mais elle ne fit pas attention, obsédée par son envie pressante de meurtre. D'un rapide coup d'oeil, elle fit le tour de la pièce et vit une décoration de katanas. Elle en prit un et fendit un meuble a côté pour tester son état
*C'est pas de la camelote, je me ferais un plaisir de trancher ta carotide, enflure*

Silencieuement, elle avançait au fur et a mesure des pièces, armée.

Asagi regarda au travers des caméras de sécurité et pouffa de rire avant de se sniffer une lame

Sympa sympa

Samouraï Deeper Kyo

Il attrapa un de ses nombreux pistolets et se dirigea vers elle, cependant avant de tenter la moindre chose, il lança une bombe de lacrimo dans la piece voisine

Jouons ensemble

Il la regarda avancer tout amusé avant de tirer en raffale sur la jeune fille.
Il se retita apres avoir vidé son chargeur et 8 hommes armés sortirent de l'ombre la btaquant de plus ou moins loint

Rentre chez toi grognasse

Son regard n'était plus le même et cela pouvait paraitre effrayant, bien que sous la fumée, il s'esquissait mais sa présence n'en fut pas moins discrète.
Dès qu'elle vut Asagi, elle voulut l'abattre mais avant qu'elle n'ait atteint sa cible, elle se prit trois balles ; une dans le ventre, et deux dans le même bras. Un filet de sang coula sur sa lèvre inférieure mais la douleur ne la fit pas reculer, bien qu'elle recula.
Bientôt, Asagi fut rejoint par ses hommes de mains. Mais elle eut le temps de les percevoir et, se ruant sur eux, la rage la gagnant, elle en sabra cinq d'une rapidité poussée a son paroxysme, presque irréele, qu'elle n'avait jamais atteint, mais arrivé au sixième, juste devant elle, elle voulut le sabrer en deux mais elle s'ecroula a terre.
Pendant son attaque, elle s'était prit six balles dans tout le corps.
A terre, les yeux encore ouverts, regardant le plafond, elle avait laché son sabre et a présent, subissait les impulsions de son corps qui la faisait trésauter de temps en temps devant la douleur.
*Asagi*

Asagi entra alors dans la piece d'un air triomphal, et regarda Hyakurin.

5 Hommes valent bien le paquet de thune qu'on vient d'amasser
Fouttez la dehors

Un des hommes regarda Asagi disant d'une voix froide

Dehors, elle va crever, on ferait mieu d'en finir tout de suite

asagi le frappa

tu obéis et c'est tout

Tremblant, essayant de lutter contre une mort certaine, elle aggripa le katana souillé de sang et dans un effort soudain, trancha le pied d'un des gorilles d'Asagi. Se relevant lentement, haletante, elle regarda Asagi avec un sourire désarmant. D'ici quelques minutes, elle allait sûrement tomber dans un profond coma ou la mort l'attendait au bout.

Rend moi ma cam ou paye

S'aidant de son katana pour se relever un minimum elle regardait Asagi, la haine s'étant détacher de ses yeux

Asagi furieux du manque de savoir faire de ses hommes sorti son arme et tira une balle dans la poitrine de Hyakurin.
Il alla ensuite vers son corps qui venait de s'étendre sur le sol et ramassa le katana

dégagez la

deux hommes se leverent et prirent la jeune fille par les mains et les pieds et la balancerent dehors.
Le portail se referma et la jeune fille se retrouva ensanglanté sur le trottoir

Qu'elle conne, elle a tout gachée..

Sa vision devenait de plus en plus floue, elle n'entendait même plus les paroles de celui qu'elle détestait le plus au monde. La douleur la crispait et elle ne cessait de trembler jusqu'a ce que les gorilles d'Asagi la jette dehors, sur le trottoir, où elle resta.
Après tout, lui oter la vie n'aurait pas arranger les choses. Elle l'aurait plutôt délivré de sa chienne de vie en agissant ainsi, alors qui l'aurait fallut la lui pourrir. A présent, elle trouvait sa conduite stupide et non réfléchie.

Maitre, vous devez être déçue de moi, je suis une incapable, pardonnez moi de mes faiblesses

Elle murmurait, là ou personne ne pouvait l'entendre.
Inerte, le regard vague jusqu'a ce qu'après quelques minutes, elle tombe dans un coma profond. Sa main ouverte, elle eut le temps de la resserer, rengainant sa haine.
L'espoir de vivre était perdue. A cette heure, les bourgeois sortaient dans des fêtes où l'aristocratie se rencontrait, personne ne viendrait, et de toute façon, elle n'avait jamais compté sur personne.

Asagi regarda à la fenetre la jeune fille déperrir, il c'était décidé à la laisser crever la, cependant, il eut une autre idée, il sortit une fois de plus afin de voir la jeune fille, et lui rammassa le crane

tu veux gagner ta vuie honnetement?
hein connasse?

il lui jeta un coup de pied dans les côtes pour la réveiller

ramassez la et ligotez la, dans ma chambre

ils firent tout ce qu'il leur demanda, il laissa la jeune fille attaché au lit du dessous et s'installa devant sa glasse à se pavaner

Elle sortit brutalement de son coma quand elle reçu un coup de pieds dans les côtes.
Ce tableau était assez rare.
D'habitude, Asagi dominait par la force des mots et là, il la snobait sur tout les terrains. Elle était a terre devant lui, la vie pouvant s'échapper a tout moment de ce corps bien triste animé par des sentiments futiles telsque rage et haine.
Ils la trainèrent elle ne sait ou, sa vision était vague et trop imprécise pour discerner quoique ce soit. Elle comprit bientôt où elle était.
La logique voulait que dans ces cas là, elle se sente en danger sur le point sexuel mais il n'en fut rien, Hyakurin étant persuadée qu'Asagi était pd.

Avec le peu de force qui lui restait, ne pouvant plus parler, elle essaye de se débattre essayant d'en découdre avec les liens qui la ligotait

Que veux tu ?

Il ne dut pas entendre a moins de posséder une ouie fine, car ses murmures étaients faibles et pratiquement inaudibles

Il lui mit une claque afin de mieu la reveiller

Je te propose de devenir l'une de mes gardes du corpsn tu seras bien payé et respecté.
sa te branche?

il la regarda, la gifflant à nouveau

oui, ret je te sauve

non et je te torture avant de te laisser crever.
ta l'air naza, hoche la tête pour me dire ta réponse

il s'assit sur son lit regardant la jeune fille

t'a une heure pour refflechir

Elle ne sentait même plus les gifles de son tortionnaire et, la tête sur le côté, ne regardant pas Asagi, elle répondit grâce a des efforts difficiles.

Le respect je ne l'ai jamais eu et je ne l'aurais jamais

A nouveau, le sang vint souiller ses lèvres mais elle continua, puis dans un ultime effort, tourna la tête vers Asagi, le sourire aux lèvres.

Pourquoi moi parmi tant d'autres, avec le fric, on a tout non ?

Agitant encore faiblement ses mains, elle persista bien qu'elle savait que si elle continuait de dilapider le peu d'energie qui lui restait, elle allait y passer

En parlant de fric, tu m'en dois toujours je te rappelle

Même dans un état pitoyable, son sourire de défi perdurait encore et toujours

Asagi la regarda tres amusé et lui dit d'une voix langoureuse

Caprice de star

il la regarda de nouveau

Non en faite, je sais pas mais j'ai envie alors c'est une raison suffisante

La jeune fille lui parla ensuite de son argent, chose à laquelle il rétorqua par un

oué c'est sa, on verra, sa dépend de toi

puis il la giffla

accepte et tu l'auras, refuse et mort, le choix est simple non.?

Elle soupira et regarda devant elle, le visage prétentieux d'Asagi la lassant

Tu appeles ça un choix ?

Pendant un temps, elle réfléchissa et laissa une courte période de silence qui se romput très vite

Donne moi mon argent et je travaille a mi-temps pour ton petit cul de bourgeois, hors du cadre scolaire..

Peu souriante, elle tourna la tête vers lui

C'est ma dernière réponse.