Ennui

Comme a son habitude, elle arriva avec beaucoup de retard, retardant tout le monde, ce dont elle se fichait bien. Sac sur l'épaule, toujours avec cette démarche nonchalante, elle donna son nom a l'homme posté devant le bus et entra dans ce qui serait serait son tombeau. Bizarrement le chauffeur et l'hotesse ne semblait pas être du collège, et Hyakurin les dévisagea tout deux pendant un cours instant, les regardant en coin, l'air suspicieux. Mais elle se rendit a l'évidence : "A quoi bon chercher a comprendre des choses qui n'en valent pas la peine ? C'était inutile d'essayer de trouver dans sa vie monotone un semblant d'action.."

Ne regardant pas les autres, ni celui qui était a côté d'elle, elle prit la place n° 07 et s'affachit sur le siège, se laissant tomber, ennuyée de tout. Elle ne prêta même pas un regard a son voisin, elle s'en fichait éperduement.

Récalcitrante a toutes ces attaques auditives, faute d'une compagnie peu plaisante, citons les élèves qui l'entourait, elle essaya tant bien que mal de s'assoupir, regardant le plafond du bus. Autour d'elle, ses "camarades" s'agitaient dans un brouhaha des plus exaspérant. Heureusement pour elle, elle avait une compagnie des plus plaisante ; elle buvait ses paroles et se plaisait a écouter ce timbre de voix si enjoliveur. Comme il était agréable de se noyer a travers les méandres de cette conversation entre elle et cette dudite personne. C'est le seul être qui lui rendait le sourire. Elle baissa les yeux pour le regarder, une certaine tendresse dans son regard, le remerciant des bienfaits qu'il lui procurait. Son lecteur mp3 lui rendait ce même regard et a nouveau, chantait sa douce mélodie.
Elle se plaisait a personnifier cet objet saint, ce graal tout puissant.
La valse op. 64 d'Artur Rubinstein dans les oreilles, elle ferma les yeux et essaya de ne plus penser a rien, sinon au fait du pourquoi elle avait accepter de venir a la sortie de fin d'année..
*Ah oui..c'était obligatoire.........*

Asagi, habitué à ce maitre au fond, en bon chef de meute, se plaça au milieu, au fond.
Les professeurs voyant cela d'un mauvais oeuil, lui demandere d'allern dans les 10 premieres places.
Habhitué à chercher les problemes, il s'installa à la place numéro 8, à coté de celle qu'il avait brutalisé.
Il fouilla dans son sac sortant sa trousse, et avec une infime précaution sortie sa paire de ciseaux et coupa le fil des écouteurs de Hyakurin.
Lorsqu'elle s'en apperçut, elle le fixa droit dans :les yeux

Oups pardon, j'avais oublié que sa représentait un moi de salaire pour ta mere

Les eleves aux alentours rierent auc éclats, et Asagi se posa contre le siege, son sourrire toujours présent

*Les voyages de fin d'année... vraiment.... ils pourra nous emmener à l'étranger*

Elle le regarda l'air las. Ses écouteurs tombèrent a terre et elle soupira. Elle se fichait bien qu'ils soient désormais hors d'usage car ils avaient été volés, tout comme le mp3 et une bonne partie de ses objets chez elle.

Eternel gamin..
Et qu'est ce qui t'amènes ici ?

Elle voulait le nommer mais ne savait même pas son prénom ni son nom, mais elle s'en fichait éperduement

Le petit bourgeois se mêle au bas peuple ? Ah oui, c'est vrai..

Soudainement, elle le saisit par le col et lui placa un coup de boule violent qui le fit immédiatement saigner du nez. Au moins, elle aurait la paix pendant quelques temps,...

..le voyage est obligatoire même pour les petits friqués dans ton genre..

Il ne devait pas entendre, trop abasourdi. Elle sortit un second ecouteur de son sac et se replongea dans son evadée loin d'ici, tout en restant sur ses gardes. C'est simple, au début de l'année, elle avait fait comprendre aux autres que la violence physique avec elle ne marchait pas, car c'est elle qui primait sur ce point.
Elle eut d'ailleurs un rictus de douleur mentale, pensant a ces années assez dures pour elle, les années où elle avait appris a ce battre, et pas a placer des pains a la volée, mais la bagarre pure et dure, celle où le gagnant était le plus acharné, et de l'acharnement, elle n'allait pas en manquer avec Asagi.

Asagi la regarda sortant un mouchoir en satin et essuyant son nez, il la regarda en sourriant avant de lui arracher des mains son mp3, avec ses new rock, il l'explosa en millliers de morceaux

Un an de travail pour ta mere alors

Afin d'évité qu'elle entre dans une rage démesuré, il appela le professeur principal lui demandant si ils pouvaient rester pres d'eux puisque Hyakurin se sentait mal et qu'il n'était pas de la croix rouge

Vous savez c'est une pauvre fille monsieur, elle vend son corps pour payer de la dope à sa mere

Asagi en avait l'habitude, il était le pro des fausses rumeurs

Le seuil limite a l'explosion de rare allait bientôt être atteint mais sa nature prit le dessus. Elle était bien trop posée pour s'emballer pour de telles futilités. Après ce voyage, elle irait prendre un mp3 dans le stock de ses connaissances. Elle le regarda furieusement puis son sourire revint et elle s'adressa au prof principal

Décampez, je vais très bien...

Le ton froid qu'elle prit pour lui parler fut des plus secs et le professeur regarda Asagi puit repartit au fond, discuter avec les pintades de la classe. Puis elle ressaisit Asagi par le col et le regarda dans les yeux.

Quand a toi, trouve un autre passe temps que de me les cassez, c'est clair ? Allez barre toi

Elle se leva et prit fermemant la chemise d'Asagi dans une main, le tira vers elle et le poussa hors des sièges puis elle se rassit

Il y a des places devant

Asagi gardait son éternel sourrire et regarda la jeune fille d'un air amusé

Oui, mais non, je suis tres bien ici et puis comme le professeur nous l'a dit, nous devons être ami n'est ce pas?
pauvre conne

Il ouvrit de nouveau son sac, sortant son crayon à maquillage, d'un seul coup la perssonne assise devant Hyakuriine se leva et lui passa le bras devant le visage l'empechant donc de bouger, Asagi ria aux éclat faisant des moustache de chat à Hyakurin avec son crayon

Woaw on dirait un chat, mais un chat tre slaid, un chat de goutierre

Tiens en parlant de goutiere, comment vas ta mere?

Bras croisés, calmement, elle se leva et alla au robinet du bus, s'enlever cette crasse.

Quel gamin ..

Faisant volte face, elle arriva vers sa place, d'une infinie patience et fixa Asagi pendant un temps qui parut des plus longs. D'un geste rapide, elle retourna le bras de celui qui avait aidé Asagi et lui chuchota a l'oreille

Dis a tes potes que celui qui marche avec l'autre pédale, je lui brise sa minable vie d'insecte, c'est clair ?

Elle n'était pas folle, si elle s'en prennait a Asagi, il allait lui pourrir la vie, la mettre a la rue si il le pouvait. Le chien d'Asagi se crispa de douleur et hurla, ce qui fit intervenir immédiatement le prof principal qui vint prendre violamment le bras de l'adolescente. Elle se libéra facilement de son etreinte, et lui fit un signe de tête comme quoi elle allait d'elle même se calmer. Elle se rapprocha d'Asagi et lui murmura

T'es mort

Puis elle suivit le prof principal devant qui lui annonca ses quatres heures de colle qu'elle ne ferait sûrement pas. Il lui désignaune place et elle se retrouva seule, regardant par la fenêtre.

Roy rentra dans le bus en pestant contre ce voyage de de fin d'année. Il donnait son au chauffeur de bus qu'il ne reconnut pas et alla s'assoir à sa place c'est à dire le N°13

*Heureusement que je ne crois pas au superstition....*

Il vit un adepte de Mana-Sama en train d'enquiquiner une blonde furieuse. Il détestait le visual-kei et il avait toujours évité les gens qui l'appréçiaient, Surtout lorsque qu'ils s'habillent goth, qu'ils sont riches, arrogants et méprisables.

"Il a vraiment des gouts musicaux pourris..." dit-il entre ses dents

*Slipknot est bien mieux...*

Fubuki montat dans le bus, tenant un receuille d'Arthur Rimbeau en version originale entre les mains. Le livre était une édition de luxe, avec une couverture en cuir bruns brillante.
Elle se glissat lentement jusqu'à la place 16. Elle ouvrit le livre et se mit à bouquiner. Malgrés sa grande connaissance du Français, elle avait un peu de mal à comprendre ces vers et pourtant rien qu'au son qu'elle dégageaient , elles les trouvaient magnifiques.
Elle détacha lentement ses yeux du bouquin et fit un rapide inventaire dans sa tête des personnes présentes dans le bus...

* Roy-san, Hyakurin-san, Asagi-san*

Elle ne connaisait personnelement aucun d'eux ce qui était normal vu qu'elle ne parlai presque jamais sauf si on l'abordait.

Elle retournat à son livre, savourant ces fabuleux vers ...

Elle est retrouvée
quoi ?
L'éternité...
C'est la mer melée au soleil

Lorsque Kino lui tapota l'épaule Fubuki sursauta légèrement, un peu embêtée d'être déranger dans un moment pareil.
Néamoins,elle se retourna et prêtat oreille à celui qui l'apellait... Elle eut un peu de mal à revenir sur son nom mais elle y aprvint néamoins.

*Kino-san...*

Lorsqu'il lui demandat son devoir de math, elle clignat 3 fois des yeux, un peu surprise par la question .
Elle hésitat un court instant puis plongeant la main dans son cartable, en resortit une feuille griffonée d'une multitude de symbole mathématiques.

Elle se retournat vers Shino, lui tendit la feuille et retournat à son livre.
Elle se retournat néamoins pour lui décocher un regard curieux avant de secouer la tête comme pour dire "ça ne me regarde pas" et de se replonger dans sa lecture.

Fubuki qui était retournée dans son livre avait par la même occasion oublié c qu'elle venait de faire il y a 5 minutes. c'était toujours comme ça lorsqu'elle lisait du Rimbeaud.

Lorsque Kino lui rendit sa feuille elle leva les yeux, agacée, avant de se rappeller qu'elle lui avait prêter son devoir.
Elle le pris et le fourra tel qu'el dans son cartable.

Au parole de Shino elle répondit par un léger hochement de tête.

Elle voulu retourner à son ouvrage mais remarqua que le regard de Shino s'attardait sur la couverture de celui-ci . Elle mit son signet en place et le refermat doucement avant de le lui tendre.

"tu veux y jetter un oeuil ? "

De sa démarche rêveuse, et de son air lunatique, Reika grimpa dans le bus, en regardant à mi-chemin entre l'horizon et le plafond. Presque instinctivement, elle s'assit à sa place, la quinzième, sans détourner son regard du total vide qu'elle fixait depuis qu'elle était entrée. Puis, reprenant soudainement conscience de ses actes, elle observa les gens autour d'elle.
Elle replaça une mèche rebelle de ses longs cheveux blonds, tout en faisant le tour des personnes présentes, d'un regard aussi noir que le jais. Elle connaissait tout le monde, mais pas comme des amis, seulement comme des "camarades de classe"... Et bien qu'elle manquait rarement des cours, ça ne l'empêchait pas d'avoir un profond mépris envers le professeur, qui l'obligeait à faire ce voyage à la con.
En croisant le regard de Kino, son voisin de siège, elle sourit doucement, et le salua d'un signe de tête.

" Salut. " ajouta-t-elle, avant de détourner le regard vers autre chose.

Autre chose, en l'occurence son sac à dos. Elle le fouilla pendant quelques secondes, avant d'en sortir un épais bouquin qu'elle ouvrit immédiatement, en déposant son sac à côté d'elle, à la place vide. Il n'y avait aucune écriture sur la couverture, seulement du blanc. Ses yeux parcouraient les lignes à une vitesse folle. Elle adorait ce livre, visiblement.

Fubuki avait déja lu une bonne partie la nuit et venait de tourner la dernière page , clignant les yeux sur le dos blanc de la couverture...
Elle fronça les sourcils et rangea le livre dans son sac.
Regardant autour d'elle, le regard vague, elle remarqua le présence de deux nouvelles venues ...

*Miho-san*

par contre, elle eut beaucoup plus de mal à revenir sur le nom de sa deuxième "camarade". Elle posa les doigts sur ses tempes, essayant de se concentrer pour retrouver le nom de la jeune fille... Elle ferma les yeux et les réouvrit soudain.

*Reika-san..! *

C'était la voisine de Shino et elle semblait , elle aussi, absorbée par sa lecture. Shino, quand à lui, avait l'air extrêmement embêté... Elle soupira, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir faire, contemplant la place vide à ses cotés. Elle y déposat son sac et se mit à fouiller dedans...

Un paquet de chewing-gum, son livre, une bouteille d'eau, un ruban noir, un colier avec une croix, un tube de beurre de cacao, un canif, un lecteur mp3, son gsm, un crayon noir, un petit carnet et... un tube de rouge à lèvre?!

Intriguée, Fubuki le sorti de son sac, se demandant ce qu'il venait faire là, vu qu'elle n'avait jamai acheter de rouge à lèvre de sa vie.
Elle le posat sur le siège et mis les écouteurs de son lecteur sur ses oreilles. Le rouge à lèvre tombat du siège, glissa sur le sol et halat se heurter contre le pied gauche de Shino.

Fubuki, un peu abasourdie par ce qui venait de se passer. Cligna des yeux et secoua la tête afin de retrouver un peu ses esprits.
Elle arrachat le tube de rouge à lèvre des mains de Kino et le foura dans son sac au asart, un peu vexée, elle fonca les sourcil, se tordant la bouche dans une étrange grimace.

"Je n'ai jamais dit que j'essayerai..."

N'empêche que ce qui venait de ce passer avait comme point de départ un bête tube de rouge à lèvre ki n'avait certainement pas demandé à se trouver là. Elle tourna légèrement la tête afin d'appercevoir Miho, qui rigolait avec ses amis.

*Le pire c'est qu'elle ne m'inspire même pas de dégout... Elle ne m'insprire rien du tout en fait*

Fubuki, en effet , observait une profonde indifférence à l'égard de cette personne.

Elle se cala dans son siège, fermant les yeux ,fatiguée par une nuit de trop courte durée. Elle se demandat soudain de quelle couleur était ce rouge à lèvre. Elle dut fouiller quelques instant dans son sac avant de le trouver mais fini par mettre la main dessus. Elle retira le "couvercle" de plastic et fit pivoter la base afin de voir la couleur du produit. C'était une couleur un peu effrayante, bordeau, se rapprochant très fort de la couleur du sang. Elle fit une legère trace sur sa main et en constata l'effet. Avec sa peau pâle, cela donnait un contraste étonnant.

Elle frotta la trace pour la faire partir mais sans peau resta un peu plus rouge à l'endroit où elle avait testé le rouge à lèvres, on aurait dit la couleur que prenait la peau lorsque l'on venait de recevoir une violente giffle.
Elle rengeat l'objet et se recala dans son siège, fermant les yeux.