Revenant chez elle, dépitée, elle n'avait même plus envie de calmer sa libido, drame incommensurable pour elle.
Arpentant seule les rues de Tokyo la nuit, elle aurait pu faire de mauvaises rencontres mais les aggresseurs potentiels, après s'être approché avait reconnu la concubine d'Asagi, protégée par celui-ci, la sécurité autour d'elle étant des plus favorables à une athmosphére de vie respirable. Si il lui arrivait quelque chose, on était sûr que quelques instants après, toute la pègre de Tokyo était à vos trousses.
Elle fit d'abord un détour par le centre ville, où elle s'arrêta à un bar, prenant son alcool favori sous un ciel caché par les immeubles, qu'elle contemplait avec nostalgie.
Les regards d'étonnement et d'intéressement se portaient sur elle, les gens se demandant bien comment une créature aussi radieuse et délicueuse pouvait être seule.
Elle rentra à son apparement, d'un pas nonchalent, et s'affachit dans l'ascenseur posant un coude contre une des paroi, ce qui ne lui ressemblait pas du tout. Cette chierie était en panne. Elle n'avait même pas la force de cogner l'appareil, et de dépit, monta les étages, tête baissée.
Une fois arrivée chez elle, elle s'écroula sur son lit, serrant ses poings et les rouvrant comme si elle venait de tenir une rose épinée.